Couffo éducation et les catastrophes naturelles : Salles de classe à Houédjamey sans toiture sans tables bancs depuis environ un an

Les catastrophes naturelles font vivre le calvaire aux enseignants et apprenants du complexe scolaire de Houédjamey dans la commune de Dogbo.
Le vent violent du mois de mai 2024 avait  décoiffé plusieurs modules de classes laissant les locataires de cette école sous le soleil, sous la pluie et face à d’autres intempéries naturelles. Non seulement ce désastre naturel que reçoivent enseignants et écoliers de Houédjamey depuis environ un (01) an sans solution, il faut aussi signaler le manque criard de plusieurs équipements de travail notamment des tables bancs pour faire asseoir les pauvres enfants admis dans cette école.

C’est le triste et le malheureux constat fait par la rédaction de H2A AFRO-MÉDIA ce lundi 10 mars 2025. Il faut constater aujourd’hui que sur six (06) salles de classes que compte le groupe A de ce complexe scolaire, cinq (05) ont été décoiffées depuis mai 2024.
Les enseignants sont désormais obligés de combiner les salles et sont aussi confrontés au déficit considérable de mobiliers. Certains apprenants se retrouvent à cinq (05) voir six (06) sur un même table banc. Certains s’assaillent à même le sol et d’autres se servent des cassures ou débris de brique, de pavé ou autres objets de la nature pour s’asseoir.
C’est la plus grande souffrance des pauvres enfants qui sont envoyés dans cette école pour étudier comme tout autre enfant sur le territoire national. Les enseignants se trouvent eux-aussi dans une très mauvaise condition de travail.

Sur les lieux ce lundi matin, la rédaction de H2A AFRO-MÉDIA a pris soin d’écouter une voix autoritaire de l’école victime. Le directeur du groupe A du complexe scolaire de Houédjamey a d’abord apprécié la visite de la presse et a décrit la situation actuelle du complexe. « Votre tour fait ce matin nous a réconforté parce que je ne sais pas si c’est comme ça vous faites de routine si non votre présence de ce matin nous réjouit. Donc vous avez fait l’amer constat que nos salles de classes ont été décoiffée. Je peux dire tout simplement que c’est depuis 21 mai 2024 qu’un ouragan s’est abattu sur l’étendue de la commune de Dogbo. Les dégâts enregistrés de part et d’autre sont énormes et Houédjamey en fait partie. C’est ainsi que sur les six (06) salles de classes que compte le groupe A, cinq ont été décoiffées. Nous avons commencé par porter l’information à qui de droit. Je peux vous dire qu’à divers niveaux, les autorités ont été sincères ». a déclaré Aubin Marrain AYENA, directeur du groupe A au complexe scolaire de Houédjamey.

Même si les autorités ont été sincères selon ce chef d’établissement depuis 21 mai 2024 et que les salles de classes sont restées sans toits, les sentiments exprimés par la suite ne sont que tristesse, détresse et  déception chez ce même directeur approché par notre micro.  « c’est effectivement de détresse, puisque les conditions de travail sont vraiment misérables, nous avons été obligé de mettre trois classes ensemble. Et c’est ce que vous avez contacté tout à l’heure. Trois CI sont ensemble, deux CM2 ensemble et deux CE1 ensemble puisque dans le complexe c’est le groupe C seul qui a les six (06) salles de classes en place. Donc par amour du prochain et par générosité il a accepté que nos enfants se mettent ensemble avec les siens pour que nous puissions commencer à faire la plaidoirie auprès des autorités afin que la réfection soit faite mais jusqu’à présent la mairie est en train de promettre, certaines ONG ont promis et jusque là on a rien eu. »  le Directeur du groupe A de Houédjamey Aubin Marrain AYENA a-t-il ajouté.

Si tous les promesses faites depuis 21 mai 2024,  de la date du désastre et jusqu’à aujourd’hui rien n’est fait pour soulager le corps enseignant et apprenants de cette école. Le Directeur a profité du canal de H2A AFRO-MÉDIA pour lancer un appel à l’endroit des autorités politico administrative, aux institutions ou organisations non gouvernementales et toute personne de bonne volonté. « Notre message, c’est de toujours continuer à multiplier nos démarches envers les autorités pour qu’ils puissent s’apitoyer sur notre sort si non actuellement l’apprentissage à Houédjamey nous donne assez de dégoût car un seul enseignant se met en face de plus de 120 élèves. Que les autorités qui vont nous entendre puissent vraiment mettre les petits plats dans les grands plats pour que ce qu’elles nous avaient promis nous  soit réalisé dans les meilleurs délais puisque bientôt un an. Le second semestre est en cours et c’est l’année qui finit comme ça. Donc les conditions ne sont plus bonnes pour les révisions des enfants. » a t-il relancé  aux bonnes volontés et aux autorités.

L’école de Houédjamey n’est pas la seule dans le département du Couffo à vivre ses conditions de manque de mobiliers. Que ce soit les écoles primaires comme secondaires, le manque de mobiliers surtout les tables bancs pour asseoir les apprenants constitue un véritable problème dans ces lieux d’éducation.